Impossible, dites vous ?…
Vous est-il déjà arrivé de repenser à votre « rêve de jeunesse » ?
Posez-vous là, un moment… et reposez-vous… la question
Quand était-ce la dernière fois que vous y avez pensé ? Il y a quelques jours ? Quelques mois ? Pas depuis des années ? Et depuis toutes ces années qu’avez-vous vécu ?
Etait-ce chaque jour « aisance, joie et gloire ? » ou plutôt « difficile, triste et moche » ?
Et si je vous disais aujourd’hui :
- « la clé est là, dans le tiroir des tes pensées...
Il te suffit de te lever et d’aller ouvrir ce tiroir puis de poser la clé dans la serrure sur la porte de ta maison de famille et, tout doucement afin de ne réveiller personne ou si le coeur t’en dit brusquement pour bousculer ce monde « si parfait » qu’il en est devenu impossible, appuie sur la poignée pour ouvrir cette porte ! Oui, elle est lourde et épaisse cette porte. Oui elle tient bon et elle résiste. Oui on ne voit pas à travers.
Pourtant, grâce à la bonne clé, elle commence à bouger et elle pivote sur ses gonds grinçants.
Et, petit à petit, elle s’ouvre…
Il y a de la lumière et même si elle est faible, elle permet de voir ce qui se passe à l’intérieur.
Oui, il y a là des personnes connues, depuis l’enfance ou depuis peu ; peu importe…
Est-ce que tu vois celle ou celles qui t’ont dit un jour « tu ES comme… tu RESSEMBLES À… » ?
Et est-ce que tu vois tout ce que tu as mis en place pour leur donner raison ensuite, juste pour leur faire plaisir ?…
Oui, juste pour leur plaisir d’avoir raison et toi tort. Et le tort tue, on le sait bien.
Puis, peu à peu, tu t’es installé(e) dans ce confort de ne pas avoir à choisir, mais confort si inconfortable au fond parce qu’il ne te ressemble pas et que dans ce fond que tu touches maintenant, il y a la nécessité de dire « stop ! » et de donner un coup de pied pour remonter à la surface !
Lève la tête et regarde la-haut… est-ce que tu la vois, la surface ? Pas encore ?
Rassure-toi, tu as toute la force en toi pour y arriver, pour remonter, pour sortir de cette étrangeté qui t’entoure et dans laquelle tu t’es laissé(e) engluer…
Et d’ailleurs, est-ce que tu entends au loin derrière toi « Impossible ! Ce n’est pas possible ! Reste avec nous, tu ne peux pas y arriver, si c’était possible, ça se saurait, les media en auraient sûrement parlé … ! »
Et est-ce que tu entends à présent, devant toi, les personnes qui ont réussi et qui t’appellent et t’encouragent « Allez, tu y es presque… attrape ma main, tu peux nous rejoindre de l’autre côté, tu vas voir on va t’aider et tu va t’apercevoir combien c’est agréable d’être là, au vrai pays du Rêve qui se réalise. Voilà… tu y es ! »
Et oui, voilà comment on peut passer à côté des ses rêves ou bien voilà comment accepter de les réaliser, avant -ou après- que le corps n’ait fait barrage et qu’il nous oblige par une fracture, une opération, un deuil douloureux, une maladie, à nous poser, à nous re-poser la question : - « et mon rêve à moi, où est-il passé ? »
https://www.youtube.com/watch?v=8S8mie3bwtw
